Site web de la réhabilitation rue de Mouzaïa
Avec ce site, nous souhaitons mettre en avant le parcours atypique et le caractère unique de cet ensemble immobilier.
Si vous vivez non loin de la rue de Mouzaïa dans le 19ème arrondissement, ces bâtiments vous disent sans doute quelque chose. Situés au N°58 et 66 de la rue de Mouzaïa, ces 2 édifices connaissent actuellement une importante phase de réhabilitation menée par la RIVP.
L’héritage historique et architectural mis en avant
Usine de machines à coudre, siège de la DRASS Ile-de-France, squats d’artistes ou encire CHU, cet ensemble immobilier a été façonné par les différentes personnes qui ont occupé ces lieux durant des décennies.
Le N°66 a par exemple abrité dès les années 1920 les ateliers de fabrication de la marque de machines à coudre Athos. Ces racines industrielles font aujourd’hui le charme de cet édifice aux grandes et larges vitres typiques des anciennes usines parisiennes.
Plus récent car inauguré dans les années 1970, le bâtiment N°58 fait partie des rares bâtiments parisiens de type « brutaliste » encore visibles dans la capitale.
Conçu par Claude Parent et André Remondet, il se caractérise par ses dimensions impressionnantes et par son matériau principal : le béton brut. Ce courant architectural a influencé de nombreux architectes contemporains et de nombreuses caractéristiques se retrouvent dans ce bâtiment : béton rainuré et crénelé, jeu avec des tourelles et extrémités arrondies, création de parties saillantes etc.
Une frise historique ainsi qu’une série d’articles et d’images inédites vous permettront de découvrir les différentes évolutions et les caractéristiques de ces bâtiments.
Une réhabilitation complexe et respectueuse de l’histoire du lieu
En collaboration avec l’agence Canal Architecture, la RIVP a souhaité tout mettre en œuvre afin de pérenniser ce bâtiment, construire des logements de qualité et respecter l’héritage architectural du site.
Les travaux de réhabilitation prévoient de nombreuses améliorations pour les différents résidents qui occuperont ces logements et espaces de travail. Le confort mais aussi le respect des normes environnementales font en effet partie de nos priorités.
La réhabilitation engagée par la RIVP est complexe car une partie des bâtiments est occupée par les membres et personnes accueillies par l’Armée du Salut au N°66. Il est donc important de conduire les travaux initiaux du N°58 sans nuire au bon fonctionnement du CHU.
La partie dédiée à la résidence étudiante et sociale et au co-working va bientôt être terminée (livraison prévue en juin 2019). Afin de permettre une poursuite du service d’accueil malgré les travaux de réhabilitation de l’actuel CHU, les équipes de l’Armée du Salut vont être transférées temporairement dans la résidence étudiante et sociale.
Cette opération « à tiroirs » fait partie des compétences engagées par la RIVP, l’agence Canal Architecture et l’entreprise de travaux GTM Bâtiment afin d’assurer au mieux la poursuite des travaux et le maintien d’un service d’accueil optimal pour le CHU.
Mixité sociale et professionnelle sont au centre de ce projet ambitieux
Les travaux de réhabilitation vont permettre la réalisation des programmes suivants :
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Rénovation complète de 106 logements (pour 126 places) et du restaurant de 120 couverts du centre géré par l’Armée du Salut,
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La création de 123 logements étudiants,
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65 nouveaux logements seront destinés à des jeunes travailleurs,
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14 nouveaux ateliers d’artistes,
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90 places dans un espace de co-working.
Une dernière partie du site sera enfin consacrée au street art et notamment aux différents artistes qui ont occupé le N°58 pendant plusieurs mois. Ces artistes dont certains sont aujourd’hui connus internationalement ont réalisé des dizaines d’œuvres sur ces murs, peintures dont certaines sont aujourd’hui conservées et mises en valeurs dans les différents étages du bâtiment.
« Rendez-vous sur mouzaia.rivp.infinit-dev.io pour tout connaître sur cette réhabilitation et l’histoire de ces 2 bâtiments uniques de la rue de Mouzaïa ! »
© Visuels : Canal Architecture et Pierre L’Excellent